Traitement du bois contre les insectes xylophages au Puy-en-Velay, en Auvergne et limitrophe
Savez-vous que
chaque jour
la larve de capricorne dévore son propre volume de bois ?
Le capricorne des maisons est originaire de pays riches en essences résineuses (pin, épicéa), telles la Norvège, l’Afrique du Nord, l’Angleterre et la Sibérie. Transporté avec des chargements de bois d’abord en Afrique du Sud en Amérique du Nord, puis en Europe occidentale, il s’est parfaitement acclimaté et est devenu l’insecte qui cause le plus de dégâts aux bois de conifères secs travaillés.
C’est en 1962 que le capricorne est mentionné pour la première fois en France, mais ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale qu’on le considère comme une calamité publique.
Se complaisant dans des ambiances chaudes et sèches, ce xylophage a trouvé, dans les charpentes de nos demeures occidentales, un nouveau milieu naturel dans lequel il peut bien vivre et se multiplier.
Les bois secs débarrassés de leur écorce sont ainsi devenus le fief des capricornes qui y prolifèrent en masse, transformant cet animal sauvage en insecte « domestique » redoutable.
Aujourd’hui en Europe, jusqu’à 67% des charpentes montrent des signes d’infestation de l’animal, suivant les régions.
Exploration de l’intimité
et du comportement du capricorne
L’insecte vit 3 à 4 semaines. Les adultes mesurent de 10 à 20 m (les mâles sont en moyenne plus petits que les femelles) et n’ont qu’une fonction de reproduction.
L’accouplement :
La copulation dure en moyenne 3 minutes (dont une minute trente pour les préliminaires). Les individus des deux sexes sont capables de s’accoupler plusieurs fois au cours de leur vie et même dans une seule journée. Chez la femelle, la copulation stimule le besoin de pondre.
Le choix du lieu de ponte :
La recherche du lieu de ponte commence la plupart du temps immédiatement après l’accouplement. Le choix du lieu de ponte est influencé par des stimulus lumineux, olfactifs et tactiles, tels que la lumière, l’odeur et la rugosité des surfaces et des parois internes des fentes apparues dans les bois mis en œuvre.
La ponte :
Elle s’effectue à l’intérieur du bois par les fentes et les gerçures. L’animal choisit de préférence des fentes de 0.25 à 0.6 mm à 2 ou 3 cm de profondeur selon sa taille. Le nombre d’œufs pondus par une femelle est très varié (entre 140 et 200 environ).
La ponte :
Elle s’effectue à l’intérieur du bois par les fentes et les gerçures. L’animal choisit de préférence des fentes de 0.25 à 0.6 mm à 2 ou 3 cm de profondeur selon sa taille. Le nombre d’œufs pondus par une femelle est très varié (entre 140 et 200 environ).
Incubation, éclosion et vie des larves dans le bois
L’incubation des œufs fécondés peut durer de 10 à 48 jours selon le degré d’humidité et la température des lieux (90% d’humidité et 30°C sont des conditions idéales pour une rapide éclosion des jeunes larves).
Une fois l’œuf éclos, la larve prospecte la surface du bois et commence immédiatement à creuser.
Le festin, dans les greniers, va durer de 2 à 10 ans.
La larve digère les particules de bois, en extrait les éléments nutritifs (cellulose, protéines) et rejette une grande quantité de vermoulure. Chaque jour elle dévore son propre volume de bois.
Les larves ayant achevé leur croissance, montrent qu’elles sont prêtes à se nymphoser en s’aménageant une loge nymphale et un couloir de sortie conduisant à la surface du bois qu’elles obturent avec un bouchon de copeaux de bois grossier.
Ce travail de préparation dure en moyenne 140 jours.
La mue donne naissance à un insecte parfaitement formé. En France, les sorties d’adultes sont observées de la mi-juin à la fin août.
Un mal invisible :
Les dégâts causés par le capricorne dans les parquets et les charpentes sont peu visibles extérieurement ; seul un examen minutieux effectué par des spécialistes permet de déceler, avant qu’il ne soit trop tard, la présence d’une colonie de capricornes.
On remarque le plus souvent tardivement l’existence d’agents contaminateurs grâce aux trous d’envol des insectes, la vermoulure, les galeries parallèles au fil du bois.
Êtes-vous certain que votre charpente n’est pas déjà attaquée ?
Avec notre entreprise Vigouroux Traitements en Auvergne : levez-le doute !
Le traitement pour protéger votre charpente :
curatif et préventif
En raison de l’emploi croissant de résineux pour les charpentes, il devient impératif de traiter le bois le plus tôt possible. Que ce soit pour un traitement des bois contre les insectes, un traitement du bois anti-feu ou encore un traitement de la mérule, des solutions adaptées existent pour préserver la solidité et la durabilité de vos structures.
L’etse VIGOUROUX détermine après une inspection approfondie de votre charpente la méthode à employer pour assurer une désinsectisation efficace de vos poutres.
- Traitement curatif par injection : méthode qui consiste à forer les pièces de charpente, poser des injecteurs diffuseurs, injecter à refus le liquide insecticide appropriés, et pulvériser l’ensemble de la charpente, plancher etc
- Traitement curatif au GEL : méthode qui consiste à appliquer directement sur les pièces de bois à préserver, préalablement dépoussiérées une émulsion crémeuse auto pénétrante, qui évitera toute dégradation de surface par décapage, ou qui évitera la pose d’injecteurs plastique (à apprécier sur pièces de bois qui reste apparente : EX : solives dans pièces d’habitation)
- Traitement préventif par application de GEL ou liquide insecticide en surface pour éviter toutes contamination par les insectes à larves xylophage.
Quelle que soit la méthode retenue, la mise en œuvre sera effectuée par le personnel de l’entreprise, spécialisés dans ce domaine, formé à l’utilisation des produits de préservation, et encadré par le responsable de l’établissement.
